Depuis quatre ans, Sophia, Fahran et d’autres jeunes hommes et femmes venus de différentes régions d’Afrique, survivants des camps de torture du Sinaï et de Lybie, sont accueillis par les frères de l’Abbaye de Conques et les habitants de ce village de l’Aveyron. Psychologiquement captifs de l’enfer qu’ils ont traversé, ils ne peuvent mettre de mots sur leur histoire. Dans ce lieu accueillant, tous ont trouvé un espace thérapeutique où ils apprennent à surmonter leur passé et, par le biais du chant, à imaginer un nouvel avenir.
Le film opère une double résurrection : celle du sanatorium des étudiants de Saint-Hilaire-du Touvet dans l’Isère ainsi que la présence en ses murs d’un jeune écrivain, Roland Barthes, qui écrit à son ami d’alors, Philippe Rebeyrol. Le sanatorium est en cours de démolition et les photos du passé se superposent aux images du présent, tandis que la voix de Bruno Podalydès fait entendre la verve tour à tour lyrique, désespérée, allègre et sombre de l’écrivain au rythme de sa santé et de ses humeurs changeantes.
Rahim est en prison à cause d’une dette qu’il n’a pas pu rembourser. Pendant une permission de deux jours, il tente de convaincre son créancier de retirer sa plainte contre le paiement d’une partie de la somme. Mais les choses ne se passent pas comme prévu…
Valérie, ancienne escrimeuse de haut niveau, se consacre à l’entraînement des jeunes de son club. Elle investit beaucoup d’espoirs dans Hicham, jeune de foyer de dix-sept ans à l’énorme potentiel sportif. Alors qu’arrivent les vacances d’été, Valérie apprend qu’Hicham envisage de quitter le club.
Par un bel après-midi d’été, Thomas provoque involontairement la mort de son copain. Aura-t-il le courage del’annoncer à la famille ? Mais celle-ci est-elle prête à l’entendre ?